Conseils au chef de bord d'un bateau à moteur
Généralités sur les bateaux à moteur
- Maîtriser son bateau au moteur implique d’anticiper ses réactions (donc les comprendre) et de jongler avec les différents paramètres locaux (vent, courant et caractéristiques du plan d’eau).
- Une manœuvre ratée a rarement de graves conséquences, même si c’est généralement un moment de stress, d’énervement où il faut supporter la pression du « public » sur le quai.
- Les risques sont :
- Blesser un équipier (importance des consignes de sécurité)
- Abîmer le bateau (étrave, tableau arrière, hélice…).
- Engager un bout dans l’hélice.
- L’appareillage (départ) est souvent plus facile que l’accostage car la manœuvre peut être réfléchie et le bateau préparé tranquillement quand il est à quai.
- A l’arrivée, la fatigue de la navigation peut réduire les réflexes du chef de bord et de son équipage.
Recommendations générales pour la méditéranée:
Avant de partir bien vérifier la météo, et surtout la hauteur de vagues, la vitesse du vent et le risque d'orage.
Pendant votre sortie, il faut essentiellement anticiper, maitiriser, prévenir et rester prévisible.
- En permanence anticiper ce qui se passe autour de vous et du bateau.
- Maitiriser sa vitesse et bien ralentir lorque cela est nécessaire.
- Prévenir l’équipage de tout changement soudain dans les mouvements du bateau
- Faire en sorte que vos manœuvres ne surprenne pas les autres bateaux.
Même si vous avez la priorité, votre première obligation est d’empêcher une collision.
Régime intermittent, LA recommandation à retenir:
« Moins tu vas vite, moins tu tapes fort »
Lors de l'arrivée à quai il est interresant d'utiliser le régime intermittent pour évoluer à vitesse encore plus lente qu’au ralenti Il pour cette manœuvre de mettre en œuvre de brefs à-coups: point-mort/ralenti/point-mort/ralenti...
- Il faut tout d'abord diminuer l'erre du bateau en se mettant au point mort.
- On peut ensuite utiliser, de manière intermittente une accélération brève du moteur.
- En marche avant : cela marche bien sans effet particulier.
- En marche arrière le bateau chassera toujours du même côté ( effet du pas de l'hélice)
L’alternance de marche avant et marche arrière permet d’effectuer une rotation quasiment sur place dans des conditions calmes. Il faut repasser par le point mort et marquer un temps de 4 secondes au point mort avant la marche arrière pour éviter d’endommager la transmission du moteur.
En cas de nécessité d'un freinage d’urgence on peut utiliser en marche arrière une accélération brève et forte du moteur. En marche avant, dans un espace dégagé, dans le but de stopper le bateau on peut aussi le faire pivoter rapidement .
Conditions météorologiques à risque pour les bateaux à moteur
- Le bulletin météorologique est réalisé à partir des différentes informations obtenues à la surface de la terre, en altitude et dans l’espace. Plusieurs types de bulletins météorologiques sont édités en fonction des besoins des usagers , nous nous intéressons au bulletin mer et plus particulièrement au bulletin côtier.
Le bulletin mer se décline en quatre rubriques : Rivage, Côte, Large et Grand large
- Différents moyens de consultation sont mis à la disposition du public : Les sites Internet comme meteofrance.com et meteoconsult.fr), la VHF (selon la région canal 80, 79, 63, 24, 23, 20..), etc. Les sémaphores et les vigies fournissent également des signaux et informations sur la météo sur demande sur le canal 16.
- Par exemple, dans notre boat-club, les directives suivantes ont été établies pour aider à garantir le maintien de pratiques de navigation sûres et responsables:
Le personnel du club n’autorisera pas les bateaux à sortir si le bulletin marine côtier indique qu’une ou plus des conditions suivante sont prévue :
- Vent supérieur à force 5 (supérieur à 21 nœuds)
- Vagues supérieures à 0.5m.
- En cas d’orage.
Procédure de démarrage du moteur d'un hors-bord
- Avant de Mettre le moteur en marche, moyen mnémotechnique: ADN
- A = Clip du cordon coupe circuit rouge Attaché
- D = moteur Descendu
- N = Poignée des gaz en position Neutre
- Démarrez le moteur en toute sécurité pour les passagers.
- Contrôlez jet de contrôle d’eau de refroidissement (pissette).
Poussée et contrôle de la direction
- Action de la barre
- L’action de propulsion de l’hélice est ce qui fait avancer / tourner le bateau
- Le vrai contrôle directionnel n’est possible que lorsque le moteur est en prise avec une hélice qui tourne
- Faire tourner le volent en position neutre a un impact minimal sur la direction du bateau
- Aucun virage ne commence vraiment avant que la poupe / l’arrière du bateau ne se décale
- Contrairement à une voiture, c’est le déplacement de l’arrière du bateau dans une direction qui redirige l’avant du bateau dans la direction opposée.
- La direction est lente à réagir , il faut se se préparer tôt, être patient, anticiper, corriger
- Si le vent ou le courant est fort il faut garder une certaine vitesse pour pouvoir contrôler le bateau, puis utiliser brèvement la marche arrière pour freiner en approche finale.
Avant d’appareiller
- Les passagers prêts
- Tous les passagers sont assis avec les mains et pieds à l'intérieur
- Le bateau semble équilibré
- Discuter avec l'équipage le plan de départ prévu
- Attribuer des responsabilités
- Vérifiez qu'ils comprennent et sont prêts
- Repérer l'itinéraire de départ
- Vérifier les effets du vent et du courant
- Dégagez la zone autour du moteur et de l'hélice
- Effectuez des balayages visuels à 360 degrés à la recherche d'autres embarcations, de débris flottants, etc.
- Contrôle final du bateau
- La bouée en U est dehors et prête à l'emploi
- Tous les trappes fermés ou sécurisés
- Échelles sécurisées
- Moteur droit, vertical et fonctionnant correctement
- Les pare-battages ne gênent pas les mouvements du bateau, sinon en rentrer dans le bateau
- Larguer les amarres, mettre les lignes d'amarrage à l'intérieur du bateau ou sur le quai
- Appareiller, et mettre les pare-battages à l'intérieur du bateau s’ils ne le sont pas déjà
Naviguer dans des espaces restreints
- Avoir conscience de la direction et de la vitesse du vent et du courant
- Le vent est la raison principale de l'échouage ou des collisions
- Réduisez votre vitesse pour éviter les dommages importants
- Utilisez le ralenti et en approche le régime intermittent
- Plus la vitesse du bateau est lente plus l'effet du vent est fort
- Aide visuelle: regardez fréquemment autour du bateau, y compris derrière
- Si nécessaire, freinez en utilisant la marche arrière
- Utilisez une gaffe pour faciliter l’approche finale sans risquer d’abimer.
- Manœuvres en espace restreint:
- Ne mettez jamais le moteur en prise sans vérifier où le moteur est pointé
- Tournez d'abord le volant, puis mettez le moteur en prise (régime intermittent)
- Les problèmes arrivent uniquement à vitesse trop élevé
- N'oubliez pas: « moins tu vas vite, moins tu tapes fort »
- Lorsque vous conduisez vers un objet, n'alignez pas la «ligne de mire» , pensez arc de cercle…
Demi tour sur place
- Si votre pas d’hélice vous fait pivoter à droite en marche arrière (cas le plus courant), faites un demi tour sur place vers la droite:
- Positionnez vous en tenant compte du vent. Le bateau est arrêté.
- Tourner le volant dans le sens antihoraire, impulsion en marche arrière.
- Point mort avant que le bateau ne prenne de la vitesse.
- Tourner le volant dans le sens horaire, impulsion en marche avant.
- Point mort avant que le bateau ne prenne de la vitesse.
- Tourner la barre dans le sens antihoraire, impulsion en marche arrière.
- Etc..
|
|
Naviguer dans un chenal
Marques latérales d’entrée de port:
En entrant de la mer vers le port: Rouge à Gauche
En entrant de la mer vers le port: Vert à droite
Marques latérales de chenal vers la plage:
En entrant de la mer vers la plage Cylindre à Gauche
En entrant de la mer vers la plage Cône à droite
Effet du vent et le moyen de ne pas sortir du chenal: « la ligne blanche imaginaire»
- Imaginez que chaque marque du chenal soit reliée à la marque suivante par une ligne blanche
- La ligne blanche est analogue à la ligne blanche au bord de la route
- La ligne blanche marque la limite à ne pas franchir
- Regarder par-dessus «l'épaule droite» pour voir d'où on vient
Vitesse autorisée
- Au large et au delà de la bande des 300m, il n'y a généralement pas de limitation de vitesse.
- Cependant de nombreuses zones du littoral sont sujettes à des règlementations locales qui y limitent la vitesse à 5, 10 ou 12 Nœuds.
- Il revient donc au plaisancier de bien se renseigner .
- Limites les plus courantes:
- 5 nœuds ( 900 à 1200 tr / min), dans la bande des 300m même lorsqu'elle n'est pas balisée par de grosses bouées sphériques jaunes,
- 5 nœuds ( 900 à 1200 tr / min) dans les chenaux d'accès aux ports
- 3 nœuds (600 à 800 tr /min ) dans les ports
Règles de prévention des collisions sur l'eau
- Veille visuelle et auditive : obligatoire de jour comme de nuit
- Adapter sa vitesse aux conditions (par ex. visibilité réduite)
- Croisements lorsque vous conduisez un navire à moteur:
- Vous devez vous écarter de la route des navires privilégiés (gros navire handicapé par son tirant d’eau, voilier à la voile, chalutier en pêche…) et leur laisser la priorité dans tous les cas .
- Routes directement opposées : deux navires à moteur doivent venir sur leur droite pour se croiser par la gauche (comme en voiture)
- Routes convergentes de deux navires à moteur non privilégiés: celui qui voit l’autre sur sa droite doit manœuvrer (priorité à droite comme en voiture)
- Navire rattrapant :
- C’est au navire rattrapant de manœuvrer (le rattrapé doit éviter les manœuvres imprévisibles).
- Chenal étroit:
- Ne pas gêner les grands navires qui suivent la voie de circulation
- Traverser le plus perpendiculairement possible
- Dans un chenal étroit, chacun doit tenir sa droite
Coque planante des hors-bord:
- Une bateau à coque planante a une carène qui déjauge. Fortement motorisée, elle s'élève au-dessus de l'eau avec la vitesse.
- A la différence de la coque à déplacement des voiliers, une coque planante est synonyme de vitesse.
- Si l'avantage est un gain de vitesse, l'inconvénient résulte dans le confort en mer.
- Une fois déjaugée, les coques planantes atteignent facilement des vitesses élevées puisqu'il y a moins de trainée d'eau.
- Quand le bateau a déjaugé le moteur force moins, la vitesse augmente, et la consommation de carburant diminue.
- Un bateau à coque planante déjauge à partir d’une vitesse qui lui est propre, en général au dessus de 10/15 nœuds .
- En général les moteurs sont conçus pour naviguer confortablement et en sécurité jusqu’à 4500 tours par minute, soit une indication de 45.
- Ils acceptent aussi de monter brièvement jusqu’ 5000 / 5500T/Min.
- Si vous essayez de naviguer longtemps au dessus de 4500T le moteur risque de s’abimer ou de se mettre en protection.
- La vitesse de croisière la plus courante se situe autour de 20 et 25 Nœuds, entre 3500 et 4500 tours par minute.
- A cette vitesse si la mer est bonne vous consommez peu et naviguez en toute sécurité.
- Si les conditions se détériorent il faut abaisser sa vitesse et prendre les vagues selon un angle de 30 à 45°.
Naviguer en pleine mer
- Passages dans le sillage d’un bateau
- La cause principale de blessures à bord est le choc au moment du passage de ces vagues
- Alerter les passagers du mouvement imminent, dites leur de se tenir
- Retardez la traversée si possible en vous éloignant pour rencontrer un sillage plus petit
- Réduisez la vitesse pour que le bateau ne plane plus
- Lève la proue et aide à amortir tout en traversant les vagues
- Réduit les risques que la proue s’enfonce dans une seconde vague
- Approcher le sillage avec un angle d’environ 45 degrés.
- Le bateau aura une petite action de roulement sur le sillage - pas de saut ou de plongée
- Les personne à l’avant du bateau ne seront pas éclaboussées.
- Si une alarme moteur se manifeste, il faut :
- Arrêter le moteur le plus rapidement possible
- Sécuriser le bateau (ancrer par exemple)
- Enfiler les gilets de sauvetage
- Appeler de l'aide, par exemple en utilisant le CROS ( à la VHF sur Canal 16 ou au téléphone 196)
Fonctionnement en eau peu profonde
- Le moteur a des prises d’eau de refroidissement, celles-ci-doivent constamment rester sous l’eau lorsque le moteur fonctionne pour que celui-ci soit correctement refroidi.
- Lorsqu’en approche d’une zone peu profonde on fait un peu remonter le moteur, mais il faut garder la pointe de la plaque anti-cavitation sous l'eau.
- La pompe à eau du moteur ne supporte pas bien le sable, il faut donc éviter d’aspirer de l’eau chargée en sable.
- Pour éloigner un bateau d’une zone peut profonde, avant de mettre le moteur en route, il peut être nécessaire de pousser le bateau ou de tirer sur la corde de l’ancre si le mouillage est orienté vers le large.
- Lorsque vous laissez un bateau à l’ancre dans une zone peu profonde il est recommandé de remonter complètement le moteur et l’échelle de bain pour éviter les chocs si le niveau d’eau baisse ou s’il y a une grosse vague.
- Ne pas « beacher » ou s'approcher à moins d’une profondeur de 90cm d’eau ou avec des vagues de plus de 30cm. Bien surveiller le bateau et l’évolution des conditions.
Ancrage
- Vérifiez l'ancre et la corde (pas de nœuds / bien attachées) avant de vous approcher du point d'ancrage désiré
- Envisagez: Type de fond, profondeur de l'eau, tout changement de marée significatif, hauteur des vagues, direction du vent et / ou du courant marin, un dégagement de 360 degrés autour de l’ancre.
- Commencer l'approche, positionnez le bateau face au vent et / ou au courant allez au-delà du point souhaité.
- Laisser tomber l'ancre – ne pas la lancer.
- Une fois que l’ancre touche le fond, laisser dériver le bateau afin de laisser assez de corde dans l’eau puis attachez la corde au taquet de la proue en la faisant passer dans la poulie , puis dans le taquet en inox prévu à cet effet..
- Si nécessaire, amorcez l’ancrage au ralenti en marche arrière à l’aide du moteur.
- Ne jamais ancrer un bateau du taquet arrière comme emplacement principal, utilisez seulement un taquet arrière pour ancrer une ancre secondaire.
Récupération de l'ancre
- En tirant sur la corde ou au moteur, au ralenti, approchez le bateau de la zone où l'ancre est positionnée tout en ramenant la corde au fur et à mesure pour la garder tendue.
- Faite attention de ne pas coincer vos doigts entre la coque et la corde, maintenez vos mains assez loin de la coque, lâcher la corde si elle vous emporte.
- Une fois le bateau positionné directement au-dessus de l'ancre, utilisez vos jambes et non votre dos pour la remonter.
- Si vous ne parvenez pas à libérer l’ancre, attachez la corde par l’exterieur du balcon à un des taquets avant et passez au dessus de la position de l'ancre à une vitesse minimale en essayant de la libérer dans la direction opposée à celle de l’ancrage.
- Si vous ne pouvez toujours pas libérer l’ancre, tournez à 360 ° autour de l’ancre en la tirant sous tous les angles possibles.
- Si tout échoue, soyez prudent et coupez la corde de l'ancre pour libérer le bateau.
Ravitaillement en carburant
- Avant d’approcher du quai: attribuer les responsabilités de l’équipage, préparer les lignes de quai, la gaffe et déterminez la direction à suivre
- Approchez du quai de carburant en fonction de la direction du vent et / ou du courant. PAS en fonction de l'emplacement du remplissage de carburant.
- Attachez le bateau avec la proue et la poupe et ne couper le moteur que lorsque le bateau est sécurisé.
- Interdiction de fumer dans la zone de carburant.
- Enlevez le bouchon d'essence, PAS celui du remplissage d'eau, du pompage des déchets...
- Allez chercher le pistolet à la pompe de carburant qui correspond à votre moteur.
- Placez la buse dans le même trou que celui où vous avez retiré le bouchon d'essence;
- Rester avec le bateau pendant le ravitaillement; ne vous fiez pas à l'extinction automatique.
- Faites très attention à ne pas remplir trop: regardez et écoutez, ralentissez, et n’en renversez pas.
- Remettez en place le bouchon d'essence et le pistolet.
- Regarder autour avant de repartir, mettre le moteur en route, détacher les amarres, éloigner le bateau du quai en poussant à la gaffe.
- Continuer à vous éloigner grâce au moteur au ralenti, ou mieux en marche à coup, en faisant attention à l’environnement et aux mouvements du bateau par rapport au quai.
Principes à respecter lors d’une arrivée au port
- Préparation = 80 % de la manœuvre
- Règle d’or : « être capable de ressortir à tout moment »
- Toujours prévoir un « plan B » en cas de problème.
- Il peut-être intéressant d’arriver en marche arrière : le bateau en marche avant permettra de se dégager facilement.
- Chronologie d’une arrivée au port:
- Repérage de la place avant de partir ou préparation avec les cartes et la VHF
- Préparation de la manœuvre avant d’arriver, prévenir le personnel de quai
- Protéger le bateau (pare-battants), sortir la gaffe et préparer les amarres
- Effectuer la manœuvre doucement: « moins tu vas vite, moins tu tapes fort »
- Débriefing éventuel après la manœuvre
Manœuvre de port et d’amarrage
- De nombreux facteurs tendent à compliquer ces manœuvres
- Les conditions météorologiques difficiles : vent, rafales, pluie...
- Les courants de marée
- L’Engorgement des ports et des mouillages
- Les autres bateaux en routes
- Le rayon d’évitage mal apprécié
- la fatigue, l’excitation, le mal de mer , l’alcool, etc..
- Il faut de préférence manœuvrer au moteur jusqu’au bout de la manœuvre et il donc est recommandé de savoir se servir du moteur.
- Le conducteur est le seul responsable de sa manœuvre, il doit donner ses consignes au membres de l’équipage et s’assurer que tout le monde est à son poste et a bien compris la manœuvre.
- Préparer avant d'accoster, les pare-battages, les amarres et une gaffe.
Pour s’ amarrer le long d’un quai
- Positionner les pare-battages d'un seul côté et plus particulièrement à l'avant et au milieu.
- Présentez votre bateau vent de face (ou courant de face) à 45° par rapport au quai.
- A vitesse réduite, amener lentement le bateau parallèle au quai .
- Immobiliser le bateau en donnant quelques impulsions très brèves en marche AR,
hélice tournée de préférence vers le quai .
- Si vous être seul, tout en restant sur le bateau, passez une amarre autour d’un taquet du quai
avant de descendre (de préférence l’amarre avant).
- Il est capital, qu'il n'y est pas de risque que le bateau s'écarte du quai.
- Repositionner le bateau si nécessaire. Attachez ensuite les autres amarres.
|
|
Pour s’ amarrer dans un emplacement
- Positionner les pare-battages des 2 côtés.
- Si vous avez un passager , demandez lui de vous aider avec la gaffe.
- A vitesse réduite, amener lentement le bateau dans son emplacement.
- Aidez vous de vos mains et de la gaffe en approche finale.
- Si vous être seul, tout en restant sur le bateau, attachez une amarre avant de descendre.
- Positionner le bateau à la main, attachez ensuite les autres amarres.
|
|
La suite est pour pour référence
Les Permis Bateau Français
En France, un français doit être titulaire d’un permis bateau pour conduire les bateaux de plaisance à moteur et les engins à moteur (comme un jet ski ou un scooter des mers) d’une puissance motrice supérieure à 6 chevaux.
En revanche, aucun permis n'est obligatoire pour naviguer à bord d'un voilier, même motorisé.
Il existe 4 types de permis bateau en fonction des caractéristiques du bateau et des eaux dans lesquelles le bateau navigue: en mer ou dans les eaux intérieures (à savoir les fleuves, lacs et rivières).
- Le permis plaisance option "côtière" (aussi appelé permis côtier) permet :
- de naviguer en mer, de jour comme de nuit
- jusqu'à 6 milles (environ 10 km) d'un abri terrestre
- sans limitation de puissance motrice du bateau
- de naviguer sur les lacs et plans d'eau fermés
- de piloter les engins nautiques à moteur (scooter des mers, jet ski à bras, planche à moteur).
- L'extension hauturière (pour naviguer en pleine mer) permet :
- de naviguer en mer, de jour comme de nuit
- sans limitation de distance, ni de puissance motrice.
- Le permis plaisance option "Eaux intérieures" (dit fluvial) permet de conduire en eaux intérieures les bateaux de plaisance à moteur longs de moins de 20 mètres.
- L'extension "Grande plaisance Eaux intérieures" permet de piloter en eaux intérieures les bateaux de plaisance à moteur, quelle que soit leur longueur. Pour passer ce dernier permis, il faut être âgé d’au moins 18 ans.
Pour passer ces permis, il faut :
Quelques rappels du code
Les zones de navigation:
Il existe 4 zones de navigations qui se différencient par rapport à l’éloignement d’un abri.
- zone basique à moins de 2 milles d’un abri.
- zone côtière de 2 à 6 milles d’un abri.
- zone semi-hauturière au-delà de 6 milles et jusqu’à 60 milles d’un abri.
- zone hauturière au-delà de 60 milles d’un abri.
L’équipement obligatoire sur le bateau varie selon la zone de navigation.
Evolution de la Règlementation en 2014
Précisions sur la définition de l’Abri :
Endroit de la cote ou tout engin, embarcation ou navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant, atterrissant ou accostant et en repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment ainsi que des caractéristiques de l’engin, de l’embarcation ou du navire.
Définition du Chef de Bord :
Membre d’équipage responsable de la conduite du navire, de la tenue du journal de bord lorsqu’il est exigé, du respect des règlements et de la sécurité des personnes embarquées.
Exigences sur la fonction de chef de bord :
Le chef de bord s’assure que tous les équipements et matériels de sécurité qui répondent aux dispositions de conformité du navire et a la présente division sont embarqués, en état de validité, adaptés à l’équipage et en bon état. Le chef de bord les met en œuvre lorsque les conditions l’exigent.
Armement des navires
Dispositions supplémentaires pour les bateaux de formation, de location ou de boat-club:
Dispositions supplémentaires applicables aux navires proposés à la location.
Lorsqu'ils naviguent à plus de 2 milles d’un abri, ces navires sont équipés du matériel complémentaire suivant :
- un moyen de positionnement électronique par satellites ou stations terrestres ;
- un document regroupant les instructions de mise en œuvre des dispositifs d’assèchement et de lutte contre
l’incendie ainsi que l’abandon ;
- un émetteur-récepteur VHF.
Les navires sont soumis a une vérification spéciale annuelle
- La première vérification a lieu avant toute mise en exploitation du navire.
- Registre de vérification spéciale:
- Le registre de vérification spéciale doit être rempli et visé annuellement par la personne responsable de l’entretien du navire.
- Ce document permet à l’utilisateur du navire de vérifier que l’entretien du navire et le suivi de son matériel
de sécurité sont réalisés régulièrement.
- Le chef de bord doit avoir pris connaissance de ce document avant de prendre la mer, Il est donc recommandé de mettre le registre de vérification à bord.
- Les documents justificatifs comme des factures ou attestations fournis par des professionnels peuvent être
demandés lors d’un contrôle à terre.
|